Pourquoi notre cerveau préfère-t-il ressasser le négatif ?

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Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi nous préférons ressasser des pensées négatives plutôt que positives ? Pourquoi des réflexions même bénignes peuvent provoquer des contrariétés que nous « ruminons » toute la journée alors qu’un compliment sincère aura tendance à glisser sur nous ? Pourquoi nous nourrissons-nous sur des fils info ou à travers les réseaux sociaux du malheur d’un monde souvent anxiogène plutôt que de bonnes nouvelles ?

Une origine liée à l’évolution humaine

Cette notion, bien connue en psychanalyse, s’appelle le biais de négativité : une tendance qu’a notre cerveau à accorder plus d’importance aux pensées négatives que positives. L’explication est à rechercher dans notre condition humaine : confrontés aux dangers, nos ancêtres ont dû anticiper les menaces pour assurer leur survie.

Même si aujourd’hui nous vivons dans un monde en principe moins hostile, nous avons gardé cette appréhension et notre cerveau reste en état d’alerte même quand nous n’avons rien à craindre et au contraire, devrions nous réjouir de notre sort.

La dopamine, molécule de plaisir mais pas que…

Notre cerveau libère une petite quantité de dopamine qu’on peut qualifier de « molécule de plaisir ». Celle-ci agit de façon à ressasser un événement marquant qu’il soit positif ou négatif. A terme, cette dopamine crée des habitudes dont on a de plus en plus de mal à se libérer. Comme une drogue en fait. Aussi plus on ressasse du négatif plus cette propension devient un quotidien. La psychanalyse ou la thérapie brève peuvent aider à sortir de cet engrenage.

Quelles conséquences pour notre santé psychique ?

Ce rappel constant d’« idées noires » peut nous conduire à un état d’anxiété voire de dépression. Au lieu de les repousser, nous entretenons nos idées négatives et ça, les réseaux sociaux l’ont bien compris. Par le biais des algorithmes, tel réseau va nous proposer toujours plus de contenus négatifs qui vont provoquer encore plus de stress et d’angoisse. Pour briser ce cercle vicieux, il est indispensable de consulter un professionnel pour nous aider à comprendre comment repousser nos angoisses et s’en libérer.

Quelles petites stratégies pour renverser cette tendance ?

Des solutions existent pour permettre de transformer le biais de négativité si il n’est pas devenu une névrose profonde, en positivité :

  • La pleine conscience qui permet de rester ancré dans le présent et d’observer ses pensées sans les juger
  • La tenue d’un « journal de gratitude » pour noter les petits bonheurs de chaque jour
  • Un exercice physique régulier pour libérer l’endorphine, cette « hormone de joie »

Et si cet état d’être est profond et perdure, consulter un psychanalyse qui vous aidera à déjouer les pièges de votre inconscient, peut être une solution efficace.

En tant que psychanalyste et psychopraticienne en thérapie brève, je vous aide à naviguer dans ces mécanismes complexes et à trouver des chemins vers une plus grande liberté émotionnelle. Encourager la prise de conscience et l’adoption de pratiques positives peut transformer le ressentiment négatif en un allié pour votre développement personnel et votre bien-être. La psychanalyse permet de voir la vie de manière plus positive en travaillant sur les conflits internes inconscients qui influencent nos perceptions et nos comportements. En explorant les pensées, les émotions et les souvenirs enfouis, la psychanalyse permet de découvrir des schémas de pensée négative qui s’ancrent dans des expériences passées. L’objectif n’est pas seulement de revisiter le passé, mais d’en prendre conscience pour dénouer ces schémas et diminuer leur influence négative sur le quotidien.

En résumé

La psychanalyse permet d’alléger les pensées négatives en clarifiant leur origine inconsciente. Avec le temps, le patient peut accueillir la vie avec une attitude plus positive, ancré dans une meilleure compréhension de soi, ce « soi » qu’il accepte dans tous ses aspects.